À propos
Réalisations
Références
Chantiers
CATHERINE FEFF, LA SAGA !
Contact
Chantiers
Toiles peintes sur échafaudages juin 1993-1994 Île de la Spree Berlin – Allemagne Surface : 10 000m2 M.O. : Förderverein Berliner Schloss E.V M.Œ. : Wilhelm von Boddien Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Valentine de Besse L’association Förderverein Berliner Schloss E.V. a demandé à Catherine Feff la reconstitution du château de Berlin en trompe-l’œil. 10 000m2 de toiles ont ainsi été peintes dans notre atelier d’Issy-les-Moulineaux par les mains de 50 artistes peintres. Les toiles peintes ont ensuite été transportées par camion à Berlin puis accrochées par une équipe ukrainienne sur une immense forêt d’échafaudages Thyssen. Chacune des 67 toiles mesuraient 30 m de hauteur sur 5 m de largeur. Pour cette réalisation, l’équipe à été récompensée en apparaissant dans « Le livre Guinness des Records ». Le château en trompe-l’œil est resté en place, au centre de Berlin, pendant plus d’un an. Après le démontage du décor, les toiles ont été vendues aux enchères par Sotheby’s pour participer au financement de la reconstruction du château. Un peu d’histoire : Berliner Stadtschloss était la résidence principale des Hohenzollern jusqu’à la chute de l’Empire allemand à la fin de la première guerre mondiale. Sérieusement endommagé en 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale, le gouvernement communiste est-allemand dirigé par Walter Ulbricht, décida en 1950 la destruction complète du château, pour que ce symbole de l’ancienne Prusse disparaisse à jamais. L’idée de la reconstitution du château en trompe-l’oeil appartient aux historiens- architectes, Goerd Peschken et Frank Augustin, spécialistes de l’œuvre de Schlüter. Un homme d’affaire hambourgeois, Wilhelm von Boddien en orchestra magistralement la mise en oeuvre. L’idée était d’attirer l’attention du public pour ce château disparu 50 ans auparavant, avec un objectif : envisager sa véritable reconstruction. Après 10 ans de vives polémiques, l’idée de la reconstruction a été adoptée le 4 juillet 2002 par le gouvernement du social-démocrate Gerhard Schröder. Avec un coût de 590 millions d’euros constitué de fonds privés, la reconstruction du château commencé en 2013 est maintenant en cours d’achèvement. L’inauguration du nouveau château est prévue en 2020.
Mur peint sur un bâtiment comportant des fenêtres Septembre 2013 Centre d’Animation Maurice Ravel 6 avenue Maurice Ravel Paris 12ème Surface : 180m2 M.O. :Ligue de l’Enseignement M.OE. : Jacques Marcilloux Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Valentine de Besse C’est une création volontairement contemporaine et dynamique que Catherine Feff a proposé à la Ligue de l’Enseignement pour animer la façade du Centre d’Animation, côté jardin. Le sujet représente un cours d’eau, des forêts et des bâtiments, une association paisible entre l’humain et la nature. Ce mur a été peint grâce à un modèle précis, une multitude de couleurs et un échafaudage mis en place spécialement pour la circonstance. Le contexte : En préparation de la journée du 12 octobre 2013 dédiée à la Fête des Jardins, La Rue Verte est un projet environnemental multi-facettes, créatif et participatif. Il est porté par La Ligue de l’Enseignement dans le cadre de la gestion du Centre d’Animation Maurice Ravel, en partenariat avec la Mairie du 12ème arrondissement, les bailleurs sociaux RIVP et Paris Habitat. Jouxtant la promenade plantéede la Petite Ceinture et à quelques centaines de mètres du Bois de Vincennes, les abords du Centre d’animation Maurice Ravel se situent dans un contexte environnemental très favorable, renforcé par la présence de son jardin pédagogique et écologique « Le Semis-Urbain » En impliquant les citoyens dans la conception et la réalisation de projets de renaturation et d’embellissement du quartier, La Rue Verte souhaite s’inscrire dans une dynamique collective de réhabilitation et de réappropriation de l’espace public. Émergent ainsi de nouveaux espaces d’échanges, de rencontre et de convivialité à destination des habitants du quartier, de l’arrondissement et des parisiens. Ils participent à transformer et embellir la ville, en réinventant des activités de quartier, des jeux et des animations liés à la nature dans l’espace urbain.
Installation artistique Du 22 novembre au 5 décembre 2011 Centre Georges Pompidou Place Georges Pompidou Paris 4ème Surface : 1 200m2 M.O. :Fondation Virginio Bruni Tedeschi M.OE. : Archipel – Chantal Ouairy Création : Bryan Mac Cormack Mise en place : Catherine Feff et son équipe Bryan McCormac et Chantal Ouairy ont proposé à Catherine Feff et son équipe, composée d’une douzaine personnes, de procéder à l’installation d’un dispositif géant composé de milliers d’éléments artistiques en respectant les contraintesimposées par le Centre Pompidou. À savoir : . Installation de nuit pour ne pas troubler l’activité du Musée. . Consignes de sécurité draconiennes pour la protection des œuvres du Musée et pour l’utilisation des escalators. . Organisation millimétrée et rapidité d’intervention. Le challenge : Sur chaque palier de l’escalator monumental du Centre Pompidou et sur le belvédère du 6ème étage, le plasticien Bryan McCormac a souhaité proposer une spectaculaire et éphémère installation aux couleurs de l’arc-en-ciel, avec pour thème principal, le motif iconique du préservatif. Le Centre Pompidou est partenaire d’AIDS pour la collecte de fonds 2011 en faveur de la recherche contre le SIDA. C’est à ce titre qu’il a accueilli l’intervention de Bryan McCormack. Les 10 000 préservatifs exposés étaient entourés d’un environnement sonore et musical qui renforçait leur présence. À la tombée de la nuit, l’œuvre s’illuminait grâce aux spots de lumière intégrés. Juste avant Noël et suivant nos engagements auprès du Centre Georges Pompidou, l’installation a été démontée dans les mêmes conditions que pour le montage.
Mur peint en trompe-l’oeil Janvier 2016 Angle Avenue André Morizet et rue d’Aguesseau. Boulogne-Billancourt – 92100 M.O. : Office de Tourisme de Boulogne-Billancourt M.OE. : Marie Sylvie Durand, Alain Saül Dumont Surface : 120 m2 Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Valentine de Besse Situé en face du Musée des années 30, ce mur peint représente un retournement de façade avec ses fenêtres et ses volets en trompe-l’oeil. Curieusement à la place des habitants de l’immeuble figurent des portraits issus de tableaux exposés dans le Musée des Années 30. Ces personnages sonttrès pittoresques, car peints initialement par les artistes disparus et qui ne se ressemblent pas. Leurs dessins et leurs couleurs ont fidèlement été repris par l’équipe de Catherine Feff afin qu’ils observent depuis leurs nouvellesfenêtres respectives les passants. Du même coup,les spectateurs de la rue d’aujourd’huipeuvent ainsi avoir un aperçu des magnifiquescollections du Musée. C’est tout un jeu qui s’instaure avec ces représentations qui mettent en valeur, par une technique picturale très précise, les chefs d’œuvre méconnus des années 30. C’est une bonne raison pour inviter les petits et les grands à faire une visite agréable et instructive au Musée des années 30. Sont peintes sur le mur les œuvres suivantes : 1/ Lazare Volovick (1902-1977) Portrait de Marcel Mihalovici, 1930 2/ Alfred Courmes (1898-1993) Portrait de la sœur de l’artiste, 1921 3/ Alexandre Zinoview (1889-1977) L’homme à la colonne, 1913 4/ Louis Billotey (1883-1940) Portrait de Marie-Rose Guérin, 1914 5/ Jean Hébert-Stevens (1888-1943) Portrait de Robert Mallet-Stevens, 1926 6/ Jaro Hilbert (1897-1995) Portrait de l’épouse de l’artiste, 1932
Projet de mur peint sur façade comportant des fenêtres 2019 Piazza Carlo Emanuele III Carloforte – Isola di San Pietro – Sardaigne Surface : 250 m2 M.O. : Ville de Carloforte M.OE : Gregorio Granara Création : Catherine Feff d’après une gouache de Lesueur en 1790 au Musée Carnavalet de Paris Projet en cours d’élaboration : L’idée consiste en la réalisation d’un mur peint sur un mur emblématique du village de Carloforte en rappel d’un fait historique qui s’y est déroulé en janvier 1792. En effet, sous l’influence de la France et lors de la première action effective de Napoléon Bonaparte, l’Île fut proclamée république et prit le nom de « L’Île de la Liberté ». Pour célébrer ce moment très particulier et surprenant de l’histoire de l’Île de San Pietro, Catherine Feff propose de peindre avec de très grandes dimensions la fameuse gouache des frères Lesueur représentant la plantation de l’Arbre de la Liberté . Une fois réalisé ce mur peint serait le plus grand de Sardaigne. Un peu d’histoire : 1789 La Révolution française et ses idées réformatrices se répandent en Sardaigne. 1792 Les Français entrèrent dans le golfe de Palmas et accostèrent les îles de San Pietro et de Sant’Antioco, où ils établirent une garnison de 100 hommes. « Bourdon-Grammont pris possession de 34 canons, 6 espingoles, de munitions, d’outils, de tabac et d’une somme de 2017 livres et 15 sols, qui fut redistribuée aux familles les plus pauvres. Le jour même, le pavillon tricolore fut arboré sur la citadelle de Carloforte. Le lendemain, comme pour initier les habitants à une nouvelle religion, ceux-ci furent rassemblés dans l’église paroissiale. Au milieu de l’attention générale, dans un prêche enflammé, on expliqua les principes de liberté et de justice qui sont à la base du gouvernement républicain. Les villageois furent transportés d’enthousiasme et, sur-le-champ et à haute voix, ils jurèrent de ne plus vouloir appartenir qu’à la République française. » Les français apportèrent la liberté selon le principe constitutionnel consacré en 1791: « La nation française renonce à entreprendre une guerre dans un but de conquête et n’utilisera jamais la force contre la liberté d’un peuple. » C’est le 19 novembre 1792 que la Convention nationale déclare « au nom de la Nation française », accorder une aide fraternelle à tous les peuples qui veulent recouvrer leur liberté et avec un décret du 15 décembre, il ordonna de proclamer « immédiatement, au nom de la nation française, la suppression de tout pouvoir établi, des taxes et contributions existantes, de l’abolition de la dîme, du féodalisme … et en général de tous les privilèges ». Les îles de San Pietro et Sant’Antioco, restèrent Françaises jusqu’à l’arrivée, le 25 mai 1793, d’une flotte espagnole composée de vingt-quatre vaisseaux de ligne. Source : (Expédition de Sardaigne : le lieutenant-colonel Bonaparte à la Maddalena (1792-1793) Éloi Jean Peyrou, Hachette Livre, BNF.
Toiles peintes à l’intérieur de l’école maternelle Août 2015 École Défense 2000 Tour Défense 2000 23 Rue Louis Pouey Puteaux – 92800 Surface : 150 m2 M.O. : Mairie de Puteaux M.OE. : Direction des Services Techniques Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photos : Valentine de Besse Pendant la période des vacances scolaires, les modèles proposés à la ville pour décorer le préau de l ‘école ont été conçus par notre studio graphique en suivant des dimensions relevées sur le site. Le thème évoque la joie, la liberté et la nature dans cette école maternelle qui ressemble à un paquebot et qui se prête bien au jeu graphique proposé. Les sujets acceptés ont ensuite été peints sur toile, en atelier. Cette étape de travail consisteen un agrandissant précis des maquettes grâce au système du carroyage. Le principe est le suivant : Chaque carré d’un centimètre de côté sur le dessin représente un mètre à échelle réelle. Les artistes peintres de l’atelier n’ont plus qu’à suivre le modèle en y appliquantleur savoir faire et de leur talent. Quelques jours avant la rentrée des classes, les toiles peintes ont soigneusementété transportées sur le chantier puis marouflées sur les murs de l’école maternelle. Cette méthode de travail permet aux artistes peintres de travailler avec beaucoup de sérénité pendant que les autres corps de métier continuent les travaux de réhabilitationsur le chantier. Un autre avantage est à prendre en considération : Si de nouveaux travaux sont envisagés ultérieurement, comme des réparations en électricité, climatisation ou dégâts des eaux, etc., il sera facile de décoller les toiles, réaliser l’intervention, puis recoller les toiles.
Mur peint en trompe-l’œil Septembre 2017 3 rue Saint-Denis Boulogne-Billancourt – 92100 M.O. : Office de Tourisme de Boulogne-Billancourt M.Œ. : Marie Sylvie Durand, Alain Saül Dumont Surface : 250 m2 Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Maximilien Personne ne peut plus ignorer le chemin pour se rendre au Musée PaulBelmondo à Boulogne-Billancourt. Situé à l’angle de la rue Saint-Denis et de l’avenue Jean-Baptiste-Clément, ce vieux mur pignon longtemps délaissé etoublié a soudain laissé place à une fresque géante peinte en trompe-l’œil. Le décor représente un fragment de la façade blanche du château Buchillot, une folie du XVIIIe, abritant le Musée Paul Belmondo, sur laquelle apparaît la gracieuse « Femme en marche ». Elle vous invite à la suivre jusqu’au site culturel, situé 500 m plus loin. Trois autres représentations, des bronzes de Paul Belmondo complètent cette scène. Celui qui est le plus à gauche n’est autre qu’une peinture du bronze de la mère de l’artiste, Rose Cerrito de Cefafù. Comme tous les murs peints réalisés par l’atelier de Catherine Feff, les documents de base sont des photos, des dessinset des maquettes qui permettent de définir précisément le thème du décor à échelle réduite. Après validation par les personnes concernées, la mise en peinture du sujet se fait à partir d’échafaudages mis en place pour la circonstance. Sont d’abord tracés et peints les grands axes et perspective, puis viennent les détails d’architecture et les peintures des sculptures. L’anamorphose peintre sur le compteur E.D.F consistant en aplats de couleurs et végétation peinte en trompe-l’oeil prolonge parfaitement le décor à condition de de regarder le mur peint à partir d’un point précis situé au sol.
Mur peint à la nacelle sur un revêtement Éternit Février 2017 Complexe sportif Smirlian Façade Ouest 17 rue Hoche Bois-Colombes – 92270 Surface : 600 m2 M.O. : SER Construction M.OE : Chabanne& Partenaires Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Maximilien Compte tenu de la surface importante à peindre et des difficultés de mise en place d’un échafaudage par manque de place et d’ancrages possibles, il a été décidé de réaliser les travaux de peinture artistiques à la nacelle. C’est ainsi que l’équipe de Catherine Feff a relevé le challenge et s’est mobilisée afin de répondre parfaitement à la demande du client. Les travaux ont duré plusieurs semaines, le temps de préparer les différents documents d’exécution, plusieurs valeurs de gris, réaliser les échantillons, adapter le modèle à la construction du bâtiment en cours, puis prévoir le dessin et la mise en peinture de chacune des plaques d’Éternit. L’aspect « sportif » et technique de ce chantier à consisté à maitriser parfaitement les mouvements de la nacelle et s’approcher suffisamment près de la surface à peindre sans pour autant la toucher, les plaques d’Éternit étant assez friables. Restait ensuite à réaliser un dessin et une mise en peinture de précision avec plusieurs couches de gris, sans déborder sur les surfaces épargnées des plaques d’Éternit, Il ne fallait pas faire de tâches, ni renverser un pot de peinture, ce qui aurait pu compromettre la bonne fin des travaux. Pour finir, l’équipe s’est montrée courageuse et appliquée. Le résultat est spectaculaire. La fragilité des tiges de feuilleset l’évanescence des ombres portéesdessinées sur la paroidu gymnase contrastent avec la rigidité architecturale du bâtiment, ce qui crée une association surprenante.
Retouches, mise en peinture et vernis pour le plafond de la nouvelle boutique Septembre 2018 Boutique Serge Lutens Saint-Honoré 324 rue Saint-Honoré Paris 1er Surface : 100 m2 M.O. : S.L.I. Symbole Luxe International M.OE. : ID 4 Interior Design Studio Réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Valentine de Besse Pour l’aménagement de ce lieu splendide de la nouvelle boutique Serge Lutens au 324 rue Saint-Honoré, Fabienne Guerry de la société ID 4 Interior Design Studio a fait appel aux meilleurs artisans et entreprises de la place de Paris. L’atelier de Catherine Feff a participé à cette réalisation en effectuant des travaux de retouches, mise en peinture et vernis sur les plafonds sculptés de motifs géométriques en bois de cèdre, tout droit venus du Maroc, leur terre natale. L’atelier de Catherine Feff avait déjà réalisé il y a 25 ans toutes les minutieuses peintures de la boutique Serge Lutens Palais Royal. En allant faire un tour vers les Jardins du Palais Royal vous y trouverez la première boutique Serge Lutens. En plus de l’expérience olfactive des merveilleuses collections de l’artiste, vous pourrez observer les plafonds peints de milliers de points et d’étoiles, les murs décorés d’arabesques délicates et surtout les hautes plinthes animés de la peinture de dizaines de petits insectes imaginaires participants à la récolte des produits précieux et à la confection des parfums. Pour le 324 rue Saint-Honoré, Catherine Feff est honorée qu’une fois de plus, les équipes de S.L.I. Symbole Luxe International lui ait fait confiance. L’événement : Serge Lutens ouvre donc cette deuxième boutique parisienne au cœur du monde du luxe et de la mode. Loin de la confidentialité des arcades du Palais Royal, la marque revendique cette fois lune adresse parisienne fréquentée par une clientèle plus cosmopolite et internationale. C’est une expérience extraordinaire, absolument unique sur le marché, que vivent les clients dans les boutiques Serge Lutens un point d’attraction inoubliable, une façon de vivre à l’heure d’aujourd’hui dans l’univers artistique de son créateur.
Mur peint sur un mur mitoyen Mai 2019 5 rue Paul Bert Puteaux – 92800 Surface : 150 m2 M.O. : Mairie de Puteaux M.OE. : Direction des Services Techniques Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : Valentine de Besse Appareillage de briques et motifs en céramiques polychromes : C’est pour rendre hommage à cette architecture vernaculaire que Catherine Feff a imaginé la réalisation de ce mur en appareillage de briques peintes en trompe-l’œil auxquelles s’ajoute tout un monde de fleurs, rinceaux, fruits et cabochons qui s’offrent au regard de celui qui sait repérer ces petits motifs répétitifs peints avec soin sur le mur pignon de cette belle maison putéolienne. Un peu d’histoire : Entre 1850 et 1950, la brique connaît un véritable essor en région parisienne. Pour les architectes et les constructeurs, son utilisation présente des avantages à une époque où les méthodes du secteur du bâtiment s’industrialisent : la brique est relativement bon marché et elle est produite localement. L’architecture des usines et le logement populaire sont les premiers témoins de cet engouement qui gagne peu à peu les édifices publics comme les équipements sportifs, les ouvrages d’art et les lieux de culte. La brique se plie aussi à une grande diversité de styles artistiques qui vont de la tendance historique Art Déco aux créations d’inspiration moderniste en passant par l’architecture régionaliste. Extrait de la conférence sur le thème « Architectures de brique en Île-de-France 1850-1950 ». La Maison de l’Architecture en Île-de-France et la région Île-de-France lundi 19 mai 2014. De nos jours, on voit encore quelques vieilles bâtisses qui gardent les traces de cette époque. Les appareillage de brique sont souvent associés à des terres cuites et grès émaillés sortis dont on ne sait plus quelle manufacture francilienne. Une spécialité aujourd’hui oubliée qui était réalisée à partir d’argile recouvert d’émail et transformé par la cuisson pour magnifier les couleurs du quotidien.
Décor peint dans les alcôves de la tribune du stade Août 2019 Parc des Sports André Roche Rue du Docteur François Arnaud Vanves 92170 Surface : 100 m M.O. : Mairie de Vanves M.OE. : Direction des Services Techniques Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Photo : J.C.N’Diaye Le stade André-Roche de Vanves, inauguré en septembre 2019 a retrouvé une seconde jeunesse. Les tribunes et les vestiaires des terrains extérieurs ont été complètement réhabilités. Les travaux ont également permis de repenser et d’agrandir le lieu pour l’adapter aux normes de sécurité, d’incendie et d’accessibilité. Avec ses nouveaux gradins, la tribune compte 300 places assises. Elle est désormais homologuée pour le niveau interrégional en athlétisme et en niveau trois auprès de la Fédération française de football. Pour augmenter la convivialité des lieux et ajouter une note d’originalité, la Mairie de Vanves à demandé à Catherine Feff et son équipe, la conception et la réalisation de dix fresques géantes destinées à animer les alcôves des tribunes. Un pari difficile que de représenter les différentes disciplines dans un mouvement dynamique et réaliste qui convienne à toutes les sections utilisatrices de cette infrastructure, les spécialistes comme lesamateurs. Pari tenu après quelques hésitations et beaucoup de travail, le travail a été réalisé en temps et en heure, et tout le monde semblait satisfait lors de l’inauguration…
Toiles imprimées et tendues sur un échafaudage auto stable 2019 Surface : 3 000m2 M.O. : Association Reconstruisons Saint-Cloud ! M.OE. : Marquise Invest Création et réalisation : Catherine Feff et son équipe Projet en cours d’élaboration : L’idée consiste en la réalisation en trompe-l’œil du château de Saint-Cloud pour en créer une représentation fidèle, tel qu’il était avant sa destruction en 1870. Un peu d’histoire : Le château de Saint-Cloud était un château royal situé à Saint-Cloud dans un site surplombant la Seine. Il a été construit par Monsieur, frère du Roi Louis XIV et a reçu nombre de visites et séjours royaux, dont les rois Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Charles X, Louis XVIII, Napoléon 1er, Napoléon III, La Reine Victoria d’Angleterre, etc. Il fut malheureusement bombardé et incendié le 13 octobre 1870 pendant la guerre franco-allemande. Etonnamment, ce sont les canons français postés au fort du Mont-Valérien pendant le siège de Paris qui commirent l’irréparable. Après la guerre, le château de Saint-Cloud resta à l'état de ruines pendant plus de vingt ans, jusqu'à ce que celles-ci soient rasées en 1892. Il ne subsiste aujourd’hui aucun vestige du château. On voit seulement à l’intérieur du parc de 460 hectares, l’emplacement du château matérialisé par quelques rangées d’ifs. Projet de réalisation du Château de Saint-Cloud en trompe-l’œil : Pendant des années, il a été questions de reconstituer le château sur des toiles peintes ou imprimées et tendues sur des échafaudages à l’emplacement même du château dans le domaine national de Saint-Cloud. Les questions d’autorisation étant difficiles à gérer, il est possible qu’un nouveau site puisse accueillir le trompe-l’œil du château. Le dossier est sur la table de travail. Le principe d’élaboration du projet reste le même pour toutes les reconstitutions historiques sur toile d’échafaudage. . Les études sont réalisées sur plans masse et élévations avec l’aide des historiens. . les visuels de chaque façade du château sont dessinées à échelle réduite et numérisées. . Les plans de construction en échafaudage sont élaborés avec une entreprise spécialisée. . Le tout est ajusté et adapté en fonction de la configuration du terrain avec notre architecte. . Lorsque tout est au point les visuels sont transformés en fichiers numériques prêts à être imprimés sur mesure. . Parallèlement à ces travaux les échafaudages sont construits sur le site désigné. . Après quelques dernières vérifications et validations, les toiles sont imprimées puis posées et ajustées par nos cordistes sur les structures auto stables.
Navigation de l’article
Next
Next post:
Papiers Peints